Depuis le 1er septembre, les règles régissant les certificats médicaux pour la pratique sportive à l’école et en clubs sont devenues moins contraignantes. Explications.

 (D.R)

La rentrée scolaire, c’était cette semaine. Cette période est souvent la course pour obtenir un rendez-vous chez le médecin pour avoir un certificat médical de non-contre-indication pour ses enfants, ou pour soi-même, afin de renouveler ou d’obtenir sa licence (15,9 millions établies ou renouvelées chaque année). Cette année, les choses évoluent. En effet, avec la nouvelle loi sur la modernisation du système de santé (loi du 26 janvier 2016) les règles sur le certificat médical s’assouplissent.

Du changement pour plus de simplicité

Le 26 août dernier, le gouvernement a diffusé un communiqué annonçant les changements à compter du 1er septembre :

_ Au collège et au lycée, il ne sera plus obligatoire de présenter un nouveau certificat médical pour les enfants qui souhaitent s’inscrire aux sports scolaires (UNSS), comme cela était déjà le cas pour les cours d’EPS.

_ Quant aux clubs de sport, il sera possible de renouveler les licences sans certificat médical. Celui-ci ne sera exigé qu’une fois tous les trois ans, au lieu d’une fois par an comme c’était le cas jusqu’à maintenant. Cela vaut autant pour les enfants que pour les adultes. Entre temps, le licencié remplira simplement un questionnaire de santé dans le but de déceler d’éventuels facteurs de risques, qui nécessitera, le cas échéant, une visite médicale annuelle. Seulement quelques sports considérés comme « particulièrement exigeants » sont exclus de cette simplification. C’est le cas par exemple de la plongée, du parachutisme ou de la boxe. Ces disciplines seront donc régies par les anciennes règles.